FAQ

Un traducteur assermenté a prêté serment devant la Cour d’appel de sa circonscription ; il est donc qualifié d’ « expert judiciaire » par cette cour à l’occasion d’une cérémonie.

Il est ainsi habilité à réaliser des traductions assermentées (parfois appelées certifiées ou officielles) qu’il certifie conforme à l’original. Il y appose la mention « traduction certifiée conforme» et son cachet. Le document est daté et signé.

Puisque la certification permet d’identifier le traducteur, elle est un gage que la traduction a été effectuée par une personne agréée par le ministère de la Justice.

Une traduction assermentée est généralement nécessaire pour la traduction de documents officiels (actes de naissance, de mariage, pièces d’identité, certificats de coutume, bulletin n°3, extraits de casier judiciaire, extraits de Kbis, statuts et bilans de société….).

Les traductions effectuées en France par un expert traducteur sont souvent reconnues à l’étranger. Pour autant, selon la nature du document ou le pays de destination, une procédure de confirmation matérielle (légalisation  et / ou apostille) peut être requise. Renseignez-vous auprès d’un expert !

En résumé ; les éléments caractéristiques d’une traduction certifiée sont :

  • la signature du traducteur
  • le timbre du traducteur
  • le numéro d’enregistrement de la traduction

La légalisation authentifie les documents français à destination d’une administration ou d’un organisme étranger. Elle atteste de l’authenticité de la signature d’un acte, la qualité du signataire et, éventuellement, l’identité du sceau ou timbre inscrit sur cet acte. Elle donne lieu à l’apposition d’un cachet. La légalisation de documents français peut être demandée par des autorités étrangères

Selon les accords internationaux, un document sera :

  • Soumis à une démarche de légalisation ou
  • Soumis à l’apostille

L’apostille est un certificat délivré par la Cour d’appel qui authentifie un acte pour en permettre la production auprès d’une autorité étrangère, signataire de la Convention de la Haye du 5 octobre 1961. L’apostille certifie l’origine et la signature de l’acte mais ne confirme pas son contenu.

A priori, il est difficile de qualifier une traduction de bonne… Doit-elle être strictement objective quitte à passer sous silence des références culturelles, juridiques,… du pays d’origine ? Doit-elle, au contraire, inclure tout ou partie de ces éléments quitte à prendre quelques libertés vis-à-vis du texte d’origine pour mieux en dévoiler la « substantifique moelle » ?

Par nature, la traduction est subjective. Ainsi, fusse le meilleur logiciel de traduction, il ne rendra jamais la profondeur d’un texte ni les références qu’il contient. Seul un traducteur qui connaît le contexte technique, scientifique, juridique d’un document sera à même d’en réaliser une traduction sincère.

Alors comment apprécier une bonne traduction ? Trois critères permettent de la qualifier. D’un point de vue technique, tout d’abord, l’orthographe, la grammaire, la syntaxe mais encore la ponctuation sont essentielles. Ensuite, l’exactitude sémantique se révèle être un second critère d’appréciation pertinent. Il se fonde sur la présence ou l’absence d’erreur de sens, des omissions ou à l’inverse des ajouts et une adéquation ainsi qu’une cohérence de la terminologie choisie. Enfin, la rigueur dont fait preuve le traducteur est capitale. Aucune place n’est laissée à la libre interprétation.

Au final, une bonne traduction doit être fluide, le texte doit se révéler agréable à lire, sans aucune fioriture qui dénature le texte initial ou s’éloigne du sens profond.

D’ores et déjà, il faut bien avoir à l’esprit qu’aucune traduction n’est standard. Elle peut être réalisée en urgence, elle peut faire l’objet d’une certification,… Elle est aussi et surtout le fait d’un traducteur qui connaisse parfaitement le secteur d’activité dont émane le document, les lois du pays d’origine,… A l’aune de ces quelques remarques, il est sage d’écarter tout recours à un traducteur automatique ou un logiciel de traduction qui réalisera une traduction rapide mais fantaisiste… Il est également prudent de connaître les spécialités et les références du traducteur. Une fois ces quelques précautions prises, arrive la demande de devis. In fine, il convient de mettre en regard le prix et la qualité de la traduction. Le moins cher n’est alors pas celui que l’on croit….

Que ce soit des documents personnels à faire traduire ou des documents commerciaux, la confidentialité est de mise. En effet, les documents concernés touchent à la vie privée, à la stratégie commerciale d’une entreprise ou à sa politique de recherche…

Le premier réflexe à éviter est de faire réaliser une traduction en ligne. Si tel est le cas, rien ne garantit que les lignes confiées à un logiciel automatique ne puissent pas se retrouver entre des mains curieuses ou malveillantes.

Le deuxième est de demander à votre traducteur quelles sont les mesures qu’il a mises en œuvre pour garantir la confidentialité.

Autre réflexe : éviter de multiplier les demandes de devis, ce qui, par nature, augmente la dispersion de vos documents dans la nature.

Enfin, et c’est essentiel, quand votre traducteur vous a donné satisfaction, continuez de travailler avec lui car, lui et lui seul, a l’historique de vos données privées, commerciales ou industrielles.